Maxime Chattam fait partie des auteurs français du moment et pourtant je n’avais jamais lu aucun de ses romans jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, c’est donc pour vous parlez de son dernier ouvrage Un(e)secte, sorti en octobre 2019, que je reviens. Comme souvent, j’aime jeter un œil à d’autres avis avant de vous donner le mien, curieux de savoir si ceux-ci se rejoignent. Ayant demandé à un lecteur assidu de Chattam ce qu’il pensait d’Un(e)secte, il m’a simplement répondu que ce n’était pas le meilleur, qu’il était peut-être même un peu décevant en comparaison de ses anciens livres. Un bon point pour moi dans un sens : n’ayant aucune comparaison possible avec ses précédents romans, je partais avec un avis vierge.
- Titre : Un(e)secte
- Auteur : Maxime Chattam
- Mystère, Thriller, Policier
- Editions : Albin Michel (2019)
Je ne peux commencer sans vous dire à quel point le prologue m’a mis mal à l’aise. Au moment de le lire, j’ai été incapable de savoir si c’était un bon ou un mauvais point et j’étais simplement inquiet d’être plongé dans la même atmosphère tout le long. Heureusement, la suite est tout de même moins pesante.
D’un chapitre à l’autre de ce roman, nous suivons deux enquêtes. D’un côté, nous avons Atticus Gore, inspecteur de la LAPD, quarantenaire célibataire, calé en insectes et accompagné de son binôme Hack, sur une affaire de meurtre incompréhensible. De l’autre, nous trouvons Kat Kordell, détective privée à New York, quarantenaire célibataire (aussi, oui), qui enquête sur l’étrange disparition d’une jeune femme.
Le schéma est classique à ce type d’intrigue. Si tout semble d’abord séparer ces deux récits, le lecteur que nous sommes se doute déjà qu’elles ont un lien et que les deux protagonistes seront amenés à se rencontrer tôt ou tard.
Si les deux personnages étaient intéressants, j’ai tout de même eu ma préférence pour Atticus Gore, aussi bien pour son caractère que son enquête. J’ai pris plus de temps à entrer dans l’univers de Kat parce que le début de son enquête me captivait moins, avant qu’enfin cela remonte au même niveau que l’inspecteur. Puis, mon intérêt pour la détective privée est complètement retombé dans les derniers chapitres à cause du traitement du personnage, beaucoup moins plaisant à mon goût.
Pour ce qui est de l’histoire elle-même, avec les avancées de chacun, et bien avant que les deux personnages principaux se rencontrent, il est assez facile de s’imaginer un scénario qui répondent aux interrogations. En d’autres termes, j’avais émis des hypothèses qui se sont révélées vraies. Pas de réelles surprises donc. Je suppose que c’est en cela que certains trouvent ce roman décevant.
Malgré tout, un(e)secte n’en reste pas moins plaisant à lire et je ne fais absolument pas parti des déçus.
Ludo
A Travers Livres 